Roger Ikor (1912-1986)

Les eaux mêlées (prix Goncourt 1955)


  • J'aimerais qu'ils n'oublient pas complètement leurs origines. (p.20)

  • Privé de son enfance, un homme est toujours malheureux (p.20)

  • Je ne leurs demande qu'une chose : qu'ils conservent au moins en eux une trace de moi et des miens, qu'ils ne se convertissent pas au catholicisme. (p.21-22)

  • La souffrance endurée est endurée. Irréparable ! (p.25)

  • Si on devient esclave de son travail, à quoi ça sert de vivre ? (p.153)

  • ...Des fleurs ? il n'y avait même pas songé, d'abord parce que les fleurs se fanent tout de suite et qu'il n'aimait que les cadeaux durables ; ensuite et surtout, parce que ça ne se faisait pas dans son pays. (p.185)

  • Rendre justice à ses ennemis, essayer de comprendre leur âme, qu'elle drôle d'idée ! et il ne pouvait pas s'en défendre...Un jour enfin il s'avisa, et une soudaine fierté le remplit, que tout simplement il raisonnait en français. (p.314)

  • On lui rendait toujours service, à papa ! Même quand c'était lui qui rendait le service. (p.410)

  • Est-ce qu'on est vraiment un homme quand aucune aspiration ne vous élève au-dessus de la médiocrité quotidienne ? (p.615)

  • Quand on a été comme tout le monde, il n'est pas très commode de devenir comme personne. (p.660)

    (Edition Albin Michel 1955. collection livre de poche)


Roger Ikor (1912-1986)

Les fleurs du soir


  • Personne n'est totalement futile. Personne ne vit seulement à la surface de soi. (p.25)

  • Le vrai problème, ce n'est pas de remplir le temps, mais d'en manquer pour la tâche à laquelle on se consacre. (p.39)

  • L'enfer, ce n'est jamais qu'un paradis non partagé. (p.42)

  • Souffrir d'amour à mon âge, quel bonheur et quel privilège!... Je souffre donc je vis. (280)

    (Editions Albin Michel 1985. Dans le livre de poche)


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dernière mise à jour : 11/11/2019 version: YF-01/11/2001