Stéphanie Janicot

Non, ma mère n'est pas un problème


  • Par ailleurs, elle avait des attitudes de femme, moitié fatale, moitié enfant qui me donnaient l'impression d'être enfin un homme. (39)

  • Son mariage a duré un an: il la trompait avec son ordinateur. (64)

  • Que faisons-nous de nos vies qui justifient que nous vivions en paix ? (91)

  • La seule personne qui me pourrisse parfois la vie, c'est moi-même. Me révolter contre moi, c'est risqué. (119)

  • Ce qu'il y a de bien avec la vie, c'est qu'on a beau ne pas être très maligne au départ, elle se charge de nous former sans que l'on ait d'efforts à fournir. Les problèmes arrivent tout seuls à domicile, pas besoin de se préoccuper d'aller les chercher. (166)

  • Les gens que j'aurais voulu rencontrer n'existant pas, je les invente. (205)

  • La haine, ce n'est pas mon genre. Je n'ai aucune envie de me mettre à détester ma mère ou à éprouver des rancoeurs. (229)

  • La vision étroite de l'existence permet à chacun de survivre sans se remettre en cause. (261)

  • Il n'y a pas matière à échafauder quoi que ce soit pour se procurer des informations. Il suffit de me demander, je réponds aux questions, mêmes indiscrètes. (278/279)

  • Le passé ne peut être réécrit; il faut bien continuer d'avancer du mieux que l'on peut. (287)

  • Quand on commence à parler de soi, on se moque de la terre entière. (304)

    (Editions Albin Michel 2002)


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