André Maurois (1885-1967)

Lettre ouverte à un jeune homme


  • Le monde est ce qu'il est. Il ne relève ni de la raison ni du sens commun. (p.8)

  • ..si nous longeons un abîme, rien ne nous force à y tomber. (p.10)

  • Si vous décapez l'humanité présente des mots qui la masquent, vous retrouverez l'homme éternel. (p.10)

  • Il faut vivre pour autre chose que pour soi. (p.11)

  • Le désaccord avec soi-même est le pire des maux. (p.11)

  • Il faut agir. (p.12)

  • Il faut croire à la puissance de la volonté.
    ... Quiconque a le courage de vouloir peut modifier son propre avenir. (p.13)

  • Il faut être de ceux qui ne déçoivent jamais. (p.14)

  • La fidélité crée ce qui la justifie. (p.15)

  • Les conséquences condamnent la doctrine. (p.18)

  • Ce sont les tempéraments, les natures, non les idées qui s'affrontent. (p.23)

  • Pardonner en expliquant le pardon n'est pas pardonner. (p.24)

  • Vivons avec ceux qui nous aiment. (p.25)

  • Votre victoire sur les mots sera une question de vie ou de mort pour l'espèce humaine. (p.35)

  • Je n'ai pas péché ni par ambition ni par avidité, mais par coupable gentillesse. Je ne savais pas refuser durement ce qui est la seule façon de refuser. (p.42)

  • Il faut « apprendre à faire la moindre chose de la façon la plus grande». (p.44)

  • Faire de chaque jour une petite éternité. (p.47)

  • Je vous demande d'être un scientifique amoureux des lettres et un littéraire curieux des sciences. (p.60)

  • Le plus grand ennemi de la paix de l'esprit est l'imagination. (p.68)

  • Vous qui voulez être roi, choisissez bien votre reine. (p.88)

  • (La femme:) Elle croit aux miracles parce qu'elle en fait. (p.98)

  • Toute action un peu grande exige un serment à soi-même. Ce serment sera difficile à tenir, mais faute de jurer on ne fera jamais rien. (p.107)

  • Vous qui entrez au bal de la vie, choisissez bien votre masque. (p.138)

  • Ne soyez pas l'homme d'un clan. (p.142)

  • Surtout ne dites jamais de mal de vous-même. On vous croirait. (p.153)

    (Editions Albin Michel, 1966)


André Maurois (1885-1967)

Choses nues (Chroniques)


  • La vie fait naître tant de malentendus qu'il faudrait cent vies pour les dissiper. Et dix mille vies pour dissiper ceux de ces cent vies. Mais tout cela finit dans le Grand Noir, où rien n'a plus d'importance. (p.35)

  • Simon Porché raconte une belle et profonde histoire de Tristan Bernard :
    - J'ai eu la nuit dernière, me dit un jour Tristan Bernard, un affreux cauchemar. J'avais fait quelque chose de très mal et il me fallait l'avouer à mes parents. Je les aimais beaucoup et j'imaginais leur désespoir. C'était si pénible que je me réveillai. Soudain je compris que ce n'était qu'un rêve. "Mais bien sûr, pensai-je, ils sont morts... Quel bonheur!" (p.261)

  • L'ignorance joue, dans les affaires humaines, un rôle capital. (p.308)

  • Et comment serait-on autre que soi-même ? (p.316)

    (Editions Gallimard 1963. Lu dans Edition Grasset & Fasquelle, Collection Les cahiers Rouges 2004)


André Maurois (1885-1967)

Autres textes


  • La grande faiblesse de la raison, c'est qu'elle n'a de pouvoir que sur les gens raisonnables.
    (1948) trouvé sur le site de l'université de Lausanne)


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dernière mise à jour : 20/11/2018 version: 06/10/2001